Laurent Jalabert : "Je vous demande de me croire"
Laurent
Jalabert était positif à l'EPO lors du Tour de France 1998. Le champion
dit être "tombé de l'armoire" et donne ses explications. Crédible ?
Publié le 25 juin 2013, 11h24
L'ancien champion de cyclisme Laurent Jalabert ne nie pas les affirmations selon lesquelles il aurait été dopé à l'EPO lors du Tour de France 1998.
Mais il se dit aussi "surpris" et explique en substance que si dopage
il y a eu, il n'en était pas informé. Hier soir, sur RTL, il donnait sa
version des faits : "C'est un choc. J'ai toujours fait confiance aux médecins de mes équipes, je n'ai jamais eu recours à des médecins extérieurs.
[...] Ça me porte un coup, c'est une année difficile pour moi. Je ne
sais pas si tout est vrai, mais ma réputation est entachée. [...]
Comment les journalistes de L'Equipe peuvent-ils être au courant alors
que moi-même ne le suis pas, ça me paraît surréaliste".Pour Laurent Jalabert, "il est difficile de savoir quels médicaments on nous a administrés. [...] Je vais prendre du recul et essayer de prouver ma bonne foi. Je vous demande de me croire" confesse-t-il. Interrogé par France 2, la chaîne qui retransmet le Tour de France et sur laquelle Laurent Jalabert est devenu un commentateur, il affirme : "Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai. Mais une décision pour le moins surprenante, parce que je l'apprends dans la presse".
La découverte du la prise de drogue par Laurent Jalabert a été faite grâce à des tests réalisés en 2004 par l'Autorité française de lutte contre le dopage sur des échantillons d'urine prélevés en 1998. L'ancien champion s'étonne que ses tests soient aujourd'hui révélés : "Je m'attendais vraiment pas à ça, surtout maintenant... Des échantillons de 98, analysés en 2004... On est en 2013. Voilà".
Il y a quelques semaines, Laurent Jalabert avait été interrogé par la commission d'enquête sénatoriale jugeant de l'efficacité de la lutte antidopage. Il avait alors publiquement déclaré : "J'ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j'avais tout un encadrement en qui j'avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique ou au niveau médical. Mais à aucun moment, je n'ai cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n'ai pas dépensé un franc à l'époque pour en voir ou acheter des produits interdits". L'ancien cycliste a indiqué sur France 3 ne pas comprendre pourquoi il n'a pas été inquiété lors de son audition : "Je m'étonne qu'à ce moment-là on ne m'ait pas dit quoi que ce soit, que personne n'ait pu me dire que j'étais susceptible d'avoir un problème de ce type".
Si la surprise de Laurent Jalabert apparaît sincère, reste que sa défense rappelle beaucoup celle de Richard Virenque, qui affirmait lors du scandale Festina en 1998 avoir été dopé "à l'insu de son plein gré".
EN VIDEO : Les techniques de dopage sont de plus en plus sophistiqués. Qu'est exactement l'EPO ?
** Une vieille histoire datant de 1998 & déjà connue...qu'on ressuscite tout bêtement..
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