Nikola Tesla est né le 10 juillet en 1856 à Smiljan, dans les confins militaires de l’Empire d’Autriche, avant-dernier d’une fratrie de cinq enfants issue d’une famille serbe orthodoxe6. Son père, Milutin Tesla, était le pope orthodoxe serbe de Smiljan7.
Certains pensent que la famille paternelle de Tesla est d’un des clans serbes Drăghici de la vallée de la rivière Tara ou de la famille noble herzégovine de Pavle Orlović8, son nom initial de Drăghici ayant été remplacé par le surnom « Teslea », d'après le métier traditionnel de la famille, charpentier9. Sa mère, Đuka, était fille d’un prêtre orthodoxe originaire de Lika et Banija et antérieurement du Kosovo. Elle était douée pour la fabrication d’outils artisanaux et, bien qu’analphabète, capable de mémoriser les poèmes serbes10.
Dès son enfance, suite à divers chocs émotionnels (dont la mort de son frère aîné Danijel), il développe de grandes aptitudes intellectuelles11 bénéficiant d’une mémoire eidétique hors du commun, d’un génie inventif, ainsi que d’un don de visualisation lui rendant maquettes et schémas inutiles. Après de brillantes études primaires et secondaires, il commence une activité d'inventeur autodidacte à 17 ans. Il obtient de son père, qui aurait voulu en faire un prêtre, d'effectuer des études pour devenir ingénieur12.
En 1875, il entre à l’école polytechnique de Graz, en Autriche, où il étudie les mathématiques, la physique et la mécanique, grâce à une bourse qui lui est attribuée par l’administration des Confins militaires et le met à l’abri des problèmes financiers. Il y travaille avec acharnement pour assimiler le programme des deux premières années d’études en un an. L’année suivante, la suppression des Confins militaires lui retire toute aide financière, hormis celle, très maigre, que peut lui apporter son père, ce qui ne lui permet pas d’achever sa seconde année d’études12.
Selon certaines sources, Tesla aurait obtenu son diplôme de premier cycle de l’université de Graz13,14,15. Toutefois, selon l’université, ce ne serait pas le cas et il n’aurait pas poursuivi ses études au-delà du premier semestre de sa troisième année16,17,18,19.
En décembre 1878, Tesla quitte Graz, ne contacte plus sa famille et déménage à Marburg où on l’emploie comme assistant ingénieur pendant un an. Plus tard, son père le convainc de s’enrôler à l’université Charles de Prague où il entre pour commencer le semestre d’été 1880. Là il est influencé par Ernst Mach. Toutefois, suite au décès de son père, il quitte l’université n’ayant effectué que ce semestre d'étude20.
Après toutes ces années passées à chercher du travail, Nikola Tesla débute en tant qu’ingénieur en 1881, à Budapest, à l’Office central du télégraphe du gouvernement hongrois, où il travaille sous la direction de Tivadar Puskás21. Dans cette institution, il rencontre un jeune inventeur serbe, Nebojša Petrović, avec qui il collabore à un projet de turbines doubles qui produisent une puissance continuelle. À l’ouverture du commutateur téléphonique de Budapest, Tesla devient électricien en chef de la compagnie et, plus tard, ingénieur en chef pour le premier système téléphonique de Hongrie. Durant cette période, il invente un répéteur ou un amplificateur de téléphone qui pourrait, selon certains, être le premier haut-parleur22.
Accessoirement, il s’intéresse aussi à la mythologie hindoue, ainsi qu'au sanskrit.
En 1884, âgé de 28 ans, il débarque aux États-Unis, où Edison vient de créer le réseau électrique alimentant la ville de New York basé sur le courant continu qui souffre de sérieux dysfonctionnements : accidents fréquents, pannes régulières, incendies ... De plus, à cause des chutes de tension due à la résistance des cables, cette énergie ne peut pas être acheminée sur de longues distances et nécessite des centrales tous les trois kilomètres. Enfin, comme il n'existe pas de technologie permettant de modifier la tension, l'électricité doit être produite directement à la tension utilisée par les clients, ce qui nécessite un circuit de distribution différent pour chaque type d'appareil (éclairage public ou domestique, moteur d'usine)24.
Tesla promeut le courant alternatif, qui résoudrait tous ces problèmes, tandis qu’Edison reste un ardent défenseur du courant continu. Cette controverse technologique et la personnalité très narcissique des deux hommes les opposent farouchement. Finalement Edison lui permet de travailler sur cette technologie et lui promet 50 000 dollars à la clé si elle réussit. Tesla y parvient quelques mois plus tard mais Edison n'honore pas sa promesse, prétextant qu'il n'a pas compris son « humour américain ». Il consent tout juste à l'augmenter pour que son salaire passe de 10 US$ par semaine à 18 US$. Tesla, se sentant insulté, démissionne en 188525.
Un groupe de financiers (l'avocat Charles F. Peck et le directeur de la Western Union Alfred S. Brown), conscients du potentiel économique de la proposition de Tesla sur le courant alternatif, offre à celui-ci de fonder en avril 1887 sa propre société, la Nikola Tesla Company, basée à New York. Il s'assure cette fois-ci que 50 % des revenus de ses brevets lui soient reversés. Il dispose d'un laboratoire et peut enfin construire sa génératrice à courant alternatif qu'il présente à l'American Institute of Electrical Engineers le 16 mai 188827.
En 1886, George Westinghouse s’intéresse de près au courant alternatif. Concurrent direct d’Edison, rêvant d’approvisionner les États-Unis en électricité. En juillet 1888, Brown et Peck négocient un accord de licence avec George Westinghouse pour utiliser le moteur à induction polyphasé de Tesla et ses transformateurs contre 60 000 dollars en numéraire et en actions et une redevance de 2,50 $ par cheval vapeur produit. D'autre part, Westinghouse embauche Tesla pendant un an, pour un salaire mensuel de 2000 $, comme consultant des laboratoires de la Westinghouse Electric & Manufacturing Company28. Une lutte titanesque (surnommée la « guerre des courants ») s’engage alors entre Westinghouse-Tesla et Edison. Edison tente une campagne de lobbying en faisant des démonstrations publiques d'électrocution de différents animaux, pour prouver la dangerosité du courant alternatif. Ces démonstrations conduisent à l'invention de la chaise électrique et l'adoption progressive de l'électrocution comme moyen d'exécuter les condamnés à mort. Edison embauche à cet effet Harold P. Brown qui achète un générateur alternatif pour électrocuter William Kemmler. Malgré les recours juridiques de George Westinghouse, l'exécution a bien lieu mais Edison ne parvient cependant pas à imposer le mot « westinghousé » au lieu d'« électrocuté » dans le langage public29,30.
En 1893, la compagnie de Westinghouse obtient le contrat d’installation de toute l’infrastructure électrique des États-Unis et rapidement, les États-Unis utilisent exclusivement le courant alternatif préconisé par Tesla. La guerre a tourné finalement à l’avantage du couple Westinghouse-Tesla et laisse les compagnies Edison mais aussi Westinghouse au bord de la faillite (nombreux procès au sujet des brevets, investissements lourds pour équiper les foyers ou l'industrie, main d'œuvre coûteuse pour remplacer quotidiennement des milliers de lampes à incandescence31). En 1897, Westinghouse explique ses difficultés financières à Tesla en termes crus, l'avertissant que si les choses continuaient ainsi, il aurait à « traiter avec les banquiers » pour continuer à percevoir ses redevances. Westinghouse convainc finalement Tesla qu'il renonce à ses royalties, lui rachète ses droits et brevets pour une somme de 216 000 dollars32.
Quinze ans après la description du radar par Tesla, des équipes de chercheurs américains et français travaillent parallèlement d’arrache-pied à mettre au point un système fonctionnant selon ses principes. En 1934, une équipe française met au point et installe des radars sur des bateaux et sur des stations terrestres en utilisant des appareils conçus selon les principes énoncés par Tesla.
Ses brevets de 1895 contiennent en réalité les spécifications d’un bateau torpille sans équipage muni de six torpilles de 4,20 mètres. Il affirme qu’un faible nombre de ces engins suffit pour « attaquer et anéantir une armada entière en une heure, et sans que l’ennemi puisse jamais localiser ni identifier la puissance qui le détruit ». Mais les conceptions de Tesla sont trop en avance pour l’époque et les responsables de la défense américaine considèrent son projet comme un rêve irréalisable qu’ils qualifient d’expérience de laboratoire.
Tesla qui a tant œuvré pour inaugurer l’ère de l’automatisation, sent que le monde autour de lui n’est manifestement pas prêt.
Ses recherches le poussent notamment dans certaines bases de l’informatique : des inventeurs de la deuxième partie du XXe siècle qui voulaient déposer des brevets dans le domaine informatique, se sont aperçus que Tesla les avait précédés. « Je suis étonné par la répugnance qu’éprouvent les gens qui travaillent dans le domaine des ordinateurs à y reconnaître la priorité de Tesla, alors que Mrs Brattain, Bardeen et Schockley ont été couverts d’honneurs pour l’invention du transistor, qui a fait des calculatrices électroniques une réalité physique. »
Certains pensent que la famille paternelle de Tesla est d’un des clans serbes Drăghici de la vallée de la rivière Tara ou de la famille noble herzégovine de Pavle Orlović8, son nom initial de Drăghici ayant été remplacé par le surnom « Teslea », d'après le métier traditionnel de la famille, charpentier9. Sa mère, Đuka, était fille d’un prêtre orthodoxe originaire de Lika et Banija et antérieurement du Kosovo. Elle était douée pour la fabrication d’outils artisanaux et, bien qu’analphabète, capable de mémoriser les poèmes serbes10.
Dès son enfance, suite à divers chocs émotionnels (dont la mort de son frère aîné Danijel), il développe de grandes aptitudes intellectuelles11 bénéficiant d’une mémoire eidétique hors du commun, d’un génie inventif, ainsi que d’un don de visualisation lui rendant maquettes et schémas inutiles. Après de brillantes études primaires et secondaires, il commence une activité d'inventeur autodidacte à 17 ans. Il obtient de son père, qui aurait voulu en faire un prêtre, d'effectuer des études pour devenir ingénieur12.
En 1875, il entre à l’école polytechnique de Graz, en Autriche, où il étudie les mathématiques, la physique et la mécanique, grâce à une bourse qui lui est attribuée par l’administration des Confins militaires et le met à l’abri des problèmes financiers. Il y travaille avec acharnement pour assimiler le programme des deux premières années d’études en un an. L’année suivante, la suppression des Confins militaires lui retire toute aide financière, hormis celle, très maigre, que peut lui apporter son père, ce qui ne lui permet pas d’achever sa seconde année d’études12.
Selon certaines sources, Tesla aurait obtenu son diplôme de premier cycle de l’université de Graz13,14,15. Toutefois, selon l’université, ce ne serait pas le cas et il n’aurait pas poursuivi ses études au-delà du premier semestre de sa troisième année16,17,18,19.
En décembre 1878, Tesla quitte Graz, ne contacte plus sa famille et déménage à Marburg où on l’emploie comme assistant ingénieur pendant un an. Plus tard, son père le convainc de s’enrôler à l’université Charles de Prague où il entre pour commencer le semestre d’été 1880. Là il est influencé par Ernst Mach. Toutefois, suite au décès de son père, il quitte l’université n’ayant effectué que ce semestre d'étude20.
Après toutes ces années passées à chercher du travail, Nikola Tesla débute en tant qu’ingénieur en 1881, à Budapest, à l’Office central du télégraphe du gouvernement hongrois, où il travaille sous la direction de Tivadar Puskás21. Dans cette institution, il rencontre un jeune inventeur serbe, Nebojša Petrović, avec qui il collabore à un projet de turbines doubles qui produisent une puissance continuelle. À l’ouverture du commutateur téléphonique de Budapest, Tesla devient électricien en chef de la compagnie et, plus tard, ingénieur en chef pour le premier système téléphonique de Hongrie. Durant cette période, il invente un répéteur ou un amplificateur de téléphone qui pourrait, selon certains, être le premier haut-parleur22.
Accessoirement, il s’intéresse aussi à la mythologie hindoue, ainsi qu'au sanskrit.
Ingénieur chez Edison
En 1882, il séjourne à Paris où il est recruté par la société Continental Edison à l’amélioration des équipements venant de la société mère. D’après son autobiographie, le directeur de la Continental Edison Charles Batchelor (en), lui reconnaît vite de grands talents et le recommande à Thomas Edison. Il y achève la mise au point du premier moteur à induction à courant alternatif. Il développe plusieurs instruments utilisant les champs magnétiques rotatifs et obtient un brevet en 1888. Personne en Europe ne s’intéressant à sa technologie, il accepte l’offre de Thomas Edison de venir travailler aux États-Unis23.En 1884, âgé de 28 ans, il débarque aux États-Unis, où Edison vient de créer le réseau électrique alimentant la ville de New York basé sur le courant continu qui souffre de sérieux dysfonctionnements : accidents fréquents, pannes régulières, incendies ... De plus, à cause des chutes de tension due à la résistance des cables, cette énergie ne peut pas être acheminée sur de longues distances et nécessite des centrales tous les trois kilomètres. Enfin, comme il n'existe pas de technologie permettant de modifier la tension, l'électricité doit être produite directement à la tension utilisée par les clients, ce qui nécessite un circuit de distribution différent pour chaque type d'appareil (éclairage public ou domestique, moteur d'usine)24.
Tesla promeut le courant alternatif, qui résoudrait tous ces problèmes, tandis qu’Edison reste un ardent défenseur du courant continu. Cette controverse technologique et la personnalité très narcissique des deux hommes les opposent farouchement. Finalement Edison lui permet de travailler sur cette technologie et lui promet 50 000 dollars à la clé si elle réussit. Tesla y parvient quelques mois plus tard mais Edison n'honore pas sa promesse, prétextant qu'il n'a pas compris son « humour américain ». Il consent tout juste à l'augmenter pour que son salaire passe de 10 US$ par semaine à 18 US$. Tesla, se sentant insulté, démissionne en 188525.
Ingénieur chez Westinghouse
En 1886, Tesla fonde la Tesla Electric Light & Manufacturing (en) mais est contraint d'en démissioner suite à des désaccords avec ses investisseurs financiers qui lui demandent de développer un nouveau modèle de lampe à arc mais sans courant alternatif. Ayant mis toutes ses économies dans cette société, Tesla est ruiné, d'autant plus que ses associés gardent la jouissance de ses brevets. Pour survivre, il devient terrassier dans les rues de New York26.Un groupe de financiers (l'avocat Charles F. Peck et le directeur de la Western Union Alfred S. Brown), conscients du potentiel économique de la proposition de Tesla sur le courant alternatif, offre à celui-ci de fonder en avril 1887 sa propre société, la Nikola Tesla Company, basée à New York. Il s'assure cette fois-ci que 50 % des revenus de ses brevets lui soient reversés. Il dispose d'un laboratoire et peut enfin construire sa génératrice à courant alternatif qu'il présente à l'American Institute of Electrical Engineers le 16 mai 188827.
En 1886, George Westinghouse s’intéresse de près au courant alternatif. Concurrent direct d’Edison, rêvant d’approvisionner les États-Unis en électricité. En juillet 1888, Brown et Peck négocient un accord de licence avec George Westinghouse pour utiliser le moteur à induction polyphasé de Tesla et ses transformateurs contre 60 000 dollars en numéraire et en actions et une redevance de 2,50 $ par cheval vapeur produit. D'autre part, Westinghouse embauche Tesla pendant un an, pour un salaire mensuel de 2000 $, comme consultant des laboratoires de la Westinghouse Electric & Manufacturing Company28. Une lutte titanesque (surnommée la « guerre des courants ») s’engage alors entre Westinghouse-Tesla et Edison. Edison tente une campagne de lobbying en faisant des démonstrations publiques d'électrocution de différents animaux, pour prouver la dangerosité du courant alternatif. Ces démonstrations conduisent à l'invention de la chaise électrique et l'adoption progressive de l'électrocution comme moyen d'exécuter les condamnés à mort. Edison embauche à cet effet Harold P. Brown qui achète un générateur alternatif pour électrocuter William Kemmler. Malgré les recours juridiques de George Westinghouse, l'exécution a bien lieu mais Edison ne parvient cependant pas à imposer le mot « westinghousé » au lieu d'« électrocuté » dans le langage public29,30.
En 1893, la compagnie de Westinghouse obtient le contrat d’installation de toute l’infrastructure électrique des États-Unis et rapidement, les États-Unis utilisent exclusivement le courant alternatif préconisé par Tesla. La guerre a tourné finalement à l’avantage du couple Westinghouse-Tesla et laisse les compagnies Edison mais aussi Westinghouse au bord de la faillite (nombreux procès au sujet des brevets, investissements lourds pour équiper les foyers ou l'industrie, main d'œuvre coûteuse pour remplacer quotidiennement des milliers de lampes à incandescence31). En 1897, Westinghouse explique ses difficultés financières à Tesla en termes crus, l'avertissant que si les choses continuaient ainsi, il aurait à « traiter avec les banquiers » pour continuer à percevoir ses redevances. Westinghouse convainc finalement Tesla qu'il renonce à ses royalties, lui rachète ses droits et brevets pour une somme de 216 000 dollars32.
Autres inventions majeures
Les radiocommunications et la transmission par ondes
Les théories de Tesla sur la possibilité de la transmission par onde radio remontent à des conférences et des démonstrations qu'il a réalisées en 1893 à Saint Louis dans le Missouri, au Franklin Institute en Pennsylvanie, et à l'National Electric Light Association (en). Il met au point notamment la bobine Tesla vers 1891, puis entre 1895 et 1898 un transmetteur à amplification (en)33.Le radar
Tesla découvre le principe du radar en 1900, le met au point et, malgré des problèmes financiers, publie les bases de ce qui deviendra, presque trois décennies plus tard, le radar.Quinze ans après la description du radar par Tesla, des équipes de chercheurs américains et français travaillent parallèlement d’arrache-pied à mettre au point un système fonctionnant selon ses principes. En 1934, une équipe française met au point et installe des radars sur des bateaux et sur des stations terrestres en utilisant des appareils conçus selon les principes énoncés par Tesla.
Les robots télécommandés
Tesla définit les bases de la télé-automatique. Il conçoit qu’on puisse un jour commander des véhicules à des centaines de kilomètres sans qu’il y ait d’équipage, en utilisant la télégraphie sans fil. Il crée deux navires robots télécommandés dont un est submersible.Ses brevets de 1895 contiennent en réalité les spécifications d’un bateau torpille sans équipage muni de six torpilles de 4,20 mètres. Il affirme qu’un faible nombre de ces engins suffit pour « attaquer et anéantir une armada entière en une heure, et sans que l’ennemi puisse jamais localiser ni identifier la puissance qui le détruit ». Mais les conceptions de Tesla sont trop en avance pour l’époque et les responsables de la défense américaine considèrent son projet comme un rêve irréalisable qu’ils qualifient d’expérience de laboratoire.
Tesla qui a tant œuvré pour inaugurer l’ère de l’automatisation, sent que le monde autour de lui n’est manifestement pas prêt.
Ses recherches le poussent notamment dans certaines bases de l’informatique : des inventeurs de la deuxième partie du XXe siècle qui voulaient déposer des brevets dans le domaine informatique, se sont aperçus que Tesla les avait précédés. « Je suis étonné par la répugnance qu’éprouvent les gens qui travaillent dans le domaine des ordinateurs à y reconnaître la priorité de Tesla, alors que Mrs Brattain, Bardeen et Schockley ont été couverts d’honneurs pour l’invention du transistor, qui a fait des calculatrices électroniques une réalité physique. »
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