Roswell-Affidavit de Walter Haut
Lieutenant Walter G. Officier de l'Information Publique de Roswell.
Déclaration sous serment "sur son lit de mort" où il affirme avoir vu le vaisseau spatial et les corps.Le lieutenant Walter Haut était chargé des relations publiques sur la base militaire de Roswell en 1947. Dans les entretiens remontant aux années 80, il a dit qu'il était la plupart du temps "en dehors du coup". D'après lui, le matin du 8 juillet, le Colonel William Blanchard, Commandant de la base, lui avait dicté un communiqué de presse selon lequel un disque volant avait été récupéré près d'un ranch de la région, et que celui-ci était expédié par avion vers "un QG plus important". Il dit avoir pensé que le communiqué de presse original était véridique et il a été convaincu que "le matériel récupéré était un certain type de vaisseau de l'espace" (déclaration sous serment de 1993). Il était presque certain que Blanchard avait dû voir les débris avant la publication du communiqué de presse et que Blanchard ne ferait jamais l'erreur de confondre le matériel récupéré avec un ballon-météo.
Haut, qui a habité à Roswell et est devenu un des témoins de Roswell les plus interviewés et les plus connus, témoin-clef d'un accident de soucoupe, avait continué à démentir le fait qu'il ait eu personnellement l'occasion de voir des débris ou le véritable engin, ni des corps récupérés comme rapporté par d'autres témoins.
Cependant ceci a changé en 2000. Haut a raconté longuement l'histoire aux chercheurs Wendy Connors et Dennis Balthauser, qui l'ont enregistré, des gens qu'il a bien connus et en qui il avait confiance. Haut a bien stipulé que l'entrevue ne devait pas être révélée avant sa mort. (Haut mourut en décembre 2005).
Lors de l'entrevue, Haut a tout d'abord révélé qu'il avait vu l'appareil et les petits corps dans un des hangars. Il a également révélé que le Général Roger Ramey, l'un des artisans de la couverture par des ballons météo, était venu par avion pour assister à la réunion matinale du personnel du 8 juillet, et qu'il avait contribué aux décisions sur la façon de gérer la situation.
En décembre 2002, Haut a complété une déclaration sous serment faite et certifiée devant notaire (voir ci-dessous), elle a été scellée et ne devait pas être révélée au public avant son décès. Une première copie est apparue la première fois dans le livre 'Témoin de Roswell' de juin 2007, de Tom Carey et Don Schmitt, diffusée avec la permission des descendants de Haut. Haut a une nouvelle fois dit qu'il avait vu l'objet et les corps de l'accident dans un hangar (hangar 84 ou P-3). Le Colonel Blanchard, qui fut un ami prôche tout au long de sa vie, l'avait effectivement conduit là-bas.
Haut a également révélé de nouvelles informations, comme le fait d'avoir personnellement manipulé les débris au cours de la réunion du matin; il a déclaré que c'était différent de tout ce qu'il avait vu auparavant, de s'être rendu sur un des sites d'accident (probablement le grand champ de débris du Ranch Forster) et d'en avoir rapporté à son bureau. Il a également indiqué que le deuxième site d'accident, avec l'appareil et les corps, se situait à environ 40 miles (65 km) au nord de Roswell et avait été découvert par des civils le 7 juillet. Il a été informé pour la première fois des deux emplacements d'accidents au cours de l'après-midi du lundi 7 juillet, lors de sa reprise de service après le week-end du 4 juillet.
Un des principaux sujets discutés lors de la réunion du matin était de décider comment traiter la crise, alors que la presse et le public savaient déjà que quelque chose se passait. Haut a livré son interprétation du communiqué de presse confus de Blanchard à propos du disque volant, et c'est ce qu'il a fourni aux médias locaux de Roswell. Le Général Ramey voulait détourner l'attention de l'emplacement principal du crash et des corps, en reconnaissant l'autre site de débris, plus à l'écart et moins accessible, mais il n'a pas donné plus de détails. Haut croyait que Ramey agissait sous les ordres de ses supérieurs du Pentagone. Ils ont débattu pour savoir s'il fallait révéler toute la vérité au public, mais il en a été décidé autrement, et ainsi a commencé un mensonge qui se perpétue jusqu'à ce jour.
Haut a également mentionné avoir été informé que des équipes furent envoyées pendant des mois sur les deux emplacements, pour rechercher toutes traces restantes. Ceci confirme l'histoire de Bill Brazel (fils de Mack Brazel, propriétaire du Ranch) selon laquelle des échantillons de débris lui ont été confisqués par cette équipe quelques mois plus tard.
Haut est loin d'être le seul à affirmer avoir vu des corps aliens, un vaisseau spatial ou des débris étranges tels Frederick Benthique et Eli Benjamin, deux autres militaires témoins oculaires des corps aliens. D'autres se concentrent sur le hangar 84 ou P-3 mentionné par Haut, dans lequel des débris, l'engin, et les corps ont été amenés pour être traités et ré-expédiés. On suspecte fortement la caisse expédiée par un B-29 à Fort WORTH le 9 juillet, d'avoir contenu les corps.
Selon Carey et Schmitt, Haut a attendu jusqu'à la fin de sa vie pour révéler cette information parce qu'il avait promis au Colonel Blanchard de ne pas le faire de son vivant. Haut avait sans doute une autre raison personnelle. Il était parfaitement au courant de la manière dont les autres témoins de Roswell avaient été malmenés par des 'déboulonneurs', un exemple typique étant Jesse Marcel, l'Officier du Renseignement. En niant dès le début avoir eu une connaissance directe des aspects les plus controversés de Roswell, Haut ne deviendrait pas la cible des critiques faciles. Cependant, l'entrevue et la déclaration sous serment de Haut étant devenues publiques, où il admet être un témoin oculaire des débris, du vaisseau spatial, et des corps, il ne sera sûrement pas traité de menteur qui aurait changé son histoire, ou de vieil homme sénile, ou pire encore.
La déclaration sous serment "sur son lit de mort" de Haut va certainement alimenter une chaude polémique. A partir du moment où un personnage public tel que Haut déclare qu'il y avait effectivement une soucoupe volante écrasée et des corps aliens, et qu'il l'a vu de ses propres yeux, il n'y aura pas de retour au calme.
Source
DÉCLARATION SOUS SERMENT SCELLÉ de WALTER G. HAUT en 2002
DATE : 26 décembre 2002
TÉMOIN : Chris Xxxxxx
NOTAIRE : Beverlee Morgan
(1) Mon nom est Walter G. HautDATE : 26 décembre 2002
TÉMOIN : Chris Xxxxxx
NOTAIRE : Beverlee Morgan
(2) Je suis né le 2 juin 1922
(3) Mon adresse est 1405 W. 7ème rue, Roswell, NM 88203
(4) je suis retraité.
(5) En juillet 1947, j'étais en poste à la base aérienne militaire de Roswell, au Nouveau-Mexique, comme officier de relations publiques. Je venais de passer le week-end du 4 juillet (samedi 5 et dimanche 6) à ma résidence privée à environ 10 milles (16 km) au nord de la base, située au sud de la ville.
(6) J'ai appris, au milieu de la matinée de mon retour au service, le lundi 7 juillet, que quelqu'un avait fait état de restes d'un engin qui s'était écrasé. J'ai été informé que le Major Jesse A. Marcel, chef du renseignement, avait été envoyé par le Commandant de la base, le Colonel William Blanchard, pour enquêter.
(7) En fin d'après-midi le même jour, j'ai appris que de nouveaux rapports civils relatifs à un second emplacement au nord de Roswell étaient arrivés. J'ai passé le reste de l'après midi à mes tâches quotidiennes, sans noter d'éléments nouveaux.
(8) Mardi matin, le 8 juillet, j'ai assisté à la réunion habituelle du personnel à 7h30. En plus de Blanchard et Marcel il y avait également le Capitaine Sheridan Cavitt du CIC [Service de Contre-Espionnage] ; le Colonel James I. Hopkins, Chef des Opérations ; le Lieutenant Colonel Ulysse S. Nero, officier d'Approvisionnement ; et de Carswell AAF de Forth Worth au Texas, le chef de Blanchard. Le général de Brigade Roger Ramey et son chef d'équipe, le Colonel Thomas J. Dubose, étaient également présents. Le sujet principal de la discussion initiée par Marcel et Cavitt concernait un champ de débris dans le comté de Lincoln à environ 75 miles (120 km) au nord-ouest de Roswell. Nous avons eu droit à un briefing préliminaire de Blanchard au sujet du deuxième emplacement à environ 40 miles (65 km) au nord de la ville. Quelques débris ont été passés autour de la table. Je n'avais jamais vu un tel matériau de toute ma vie. Des morceaux qui ressemblaient à des feuilles métalliques, de l'épaisseur d'une feuille de papier mais extrêmement résistants, et des morceaux avec des inscriptions inhabituelles sur leur longueur circulaient de mains en mains tandis que chacun donnait son avis. Personne ne fut capable d’identifier les débris du crash.
(9) L’une des principales interrogations était de savoir si nous nous devions rendre publique ou pas la découverte. Le Général Ramey a proposé un plan qui, je crois, avait été conçu par ses supérieurs au Pentagone. L'attention devait être détournée de l'emplacement plus important au nord de la ville, tout en confirmant l'autre endroit. Trop de civils étaient déjà impliqués et la presse était déjà au courant. Je n'étais pas complètement informé de la manière dont l'affaire serait conduite.
(10) Vers 9h30, le Colonel Blanchard a téléphoné à mon bureau et a dicté le communiqué de presse déclarant que nous avions en notre possession un disque volant provenant d'un ranch au nord-ouest de Roswell, et disant que Marcel expédiait le matériel par avion vers le quartier général. Je devais livrer le communiqué aux stations de radio KGFL et KSWS, et aux journaux le Daily Record et le Morning Dispatch.
(11) Au moment où le communiqué de presse fut transmis, mon bureau a été inondé d'appels téléphoniques du monde entier. Les messages s'empilaient sur mon bureau, et le Colonel Blanchard a suggéré que je rentre chez moi pour me "planquer" plutôt que d'affronter les médias.
(12) Avant de quitter la base, le Colonel Blanchard m'a emmené personnellement au Bâtiment 84 [connu sous le nom de hangar P-3], un hangar pour les B-29 situé du côté est du tarmac. En approchant du bâtiment, j'ai observé qu'il était étroitement gardé, aussi bien au-dehors qu'à l'intérieur. Une fois à l'intérieur, j'ai été autorisé, à une distance de sécurité, à observer pour la première fois les objets récupérés juste au nord de la ville. Cela faisait environ 12 à 15 pieds (3,5 à 4,5m) de longueur, pas autant en largeur, environ 6 pieds (1,8m) de haut, et plutôt en forme d'oeuf. L'éclairage était faible, mais sa surface m'a semblée métallique. Aucune fenêtre, ni hublot, ni aile, ni section de queue, ni même un train d'atterrissage n'étaient apparents.
(13) Toujours à distance, j'ai pu voir deux corps sous une bâche en toile. Seules les têtes dépassaient de la bâche, et je ne pouvais rien voir du reste des corps. Les têtes m'ont semblées plus grandes que la normale, et la disposition de la bâche suggérait qu'ils avaient la taille d'un enfant de 10 ans. Plus tard, dans le bureau de Blanchard, il étendra son bras à environ 4 pieds (1,2m) au-dessus du sol pour indiquer leur taille.
(14) J'ai été informé qu'une morgue provisoire avait été installée, pour y garder les corps récupérés.
(15) J'ai été informé que l'épave n'était pas "chaude" (radioactive).
(16) A son retour de Fort Worth, le Major Marcel m'a raconté avoir apporté les débris au bureau du Général Ramey, puis être revenu de la salle des cartes pour constater que des morceaux de ballon météo et de cible radar leur avaient été substitués. Marcel a été très contrarié de cette situation. Nous n'en avons plus discuté.
(17) J'ai été autorisé à faire au moins une visite à l'un des sites de récupération pendant le nettoyage militaire. Je suis retourné à la base avec qulques débris que j'ai alors exposés dans mon bureau.
(18) J'ai été informé que deux équipes distinctes reviendraient périodiquement sur chaque emplacement plusieurs mois après à la recherche d'indices restants.
(19) Je suis convaincu que ce que j'ai observé était une sorte de vaisseau et son équipage venus de l'espace
(20) Je n'ai pas été payé et n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, et c'est la vérité selon mes souvenirs.
Signé : Walter G. Haut
Le 26 Décembre 2002
Signature constatée par le témoin:
Chris Xxxxxxx.
DÉCLARATION SOUS SERMENT SCELLÉ DE WALTER HAUT EN 1993
(1) Mon nom est Walter Haut(2) Mon adresse est :
(3) je suis retraité.
(4) En juillet 1947, j'étais en poste à la base aérienne militaire de Roswell en tant que responsable des relations publiques. Vers environ 9h30 le matin du 8 juillet, j'ai reçu un appel du Colonel William Blanchard, Commandant de la base, qui me disait qu'il avait en sa possession une soucoupe volante et certains de ses morceaux. Il disait que cela provenait d'un ranch au nord-ouest de Roswell, et que le responsable du Renseignement de la base, le Major Jesse Marcel, allait se rendre en avion avec le matériel à la base de Fort Worth.
(5) Le Colonel Blanchard m'a demandé de rédiger un communiqué, et de l'envoyer aux deux journaux et aux deux stations de radio de Roswell. Il souhaitait réserver la primeure de l'histoire aux médias locaux. Je suis allé d'abord à KGFL, puis à KSWS, puis au Daily Record et finalement au Morning Dispatch.
(6) Le lendemain, j'ai lu dans le journal que le Général Roger Ramey de Fort Worth avait déclaré que l'objet était un ballon météo.
(7) Je crois que le Colonel Blanchard a vu le matériel, parce qu'il avait eu l'air convaincu de ce dont il s'agissait. Il n'y a aucun rique qu'il l'ait confondu avec un ballon météo. Ni que le Major Marcel ait pu se tromper à ce sujet.
(8) En 1980, Jesse Marcel m'a dit que le matériel photographié dans le bureau du Général Ramey n'était pas le matériel qu'il avait récupéré.
(9) Je suis convaincu que le matériel récupéré était un certain type de vaisseau venu de l'espace.
(10) Je n'ai pas été payé et n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, et c'est la vérité selon mes souvenirs.
Signé : Walter G. Haut
5-14-93
Signature constatée par le témoin :
M. Littell (?)
[Source : Karl Pflock, Roswell en Perspective, 1994]
Traduction : Xavier D.
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