10 mai 2011
L’hypothétique suppression des grandes écoles sera-t-elle l’un des thèmes de la campagne présidentielle de 2012 ? Le sujet, en tout cas, agite le monde politique. Après le Mouvement des
jeunes socialistes (MJS), le 4 avril (voir la note publiée sur ce blog), Eva Joly, candidate à la primaire d’Europe écologie - Les Verts, a réclamé, elle aussi, la suppression des grandes écoles.C’est à l’occasion de la convention nationale organisée par son parti à Lille, le 7 mai, qu’elle a fait cette proposition choc. “Les grandes écoles sont au centre de l’inégalité française”, a déclaré la candidate.
Peu de temps après, dans une interview accordée à l’Agence éducation formation (AEF), elle a précisé sa pensée : “Les grands patrons des banques françaises viennent de s’accorder des bonus injustifiables, au mépris de la directive européenne qui régule leurs rémunérations. Cette situation montre bien qu’il y a une confiscation du pouvoir par une oligarchie française. Lorsqu’on regarde leur parcours, on s’aperçoit qu’ils sont issus des mêmes grandes écoles : ces grandes écoles, qui sont la fierté de la République, forment une élite qui a perdu de vue l’intérêt général.”
Certes, comme pour le MJS, une proposition aussi radicale a sans doute peu de chance d’être réellement mise en oeuvre. Qu’elle soit ainsi relayée dans le monde politique à un an de la présidentielle montre cependant combien l’image des grandes écoles s’est dégradée dans l’opinion publique.
Peu de temps après, dans une interview accordée à l’Agence éducation formation (AEF), elle a précisé sa pensée : “Les grands patrons des banques françaises viennent de s’accorder des bonus injustifiables, au mépris de la directive européenne qui régule leurs rémunérations. Cette situation montre bien qu’il y a une confiscation du pouvoir par une oligarchie française. Lorsqu’on regarde leur parcours, on s’aperçoit qu’ils sont issus des mêmes grandes écoles : ces grandes écoles, qui sont la fierté de la République, forment une élite qui a perdu de vue l’intérêt général.”
Certes, comme pour le MJS, une proposition aussi radicale a sans doute peu de chance d’être réellement mise en oeuvre. Qu’elle soit ainsi relayée dans le monde politique à un an de la présidentielle montre cependant combien l’image des grandes écoles s’est dégradée dans l’opinion publique.
L'ex-juge Eva Joly, candidate à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts pour 2012, a estimé vendredi que l'éventuelle nomination de la ministre de l'Economie Christine Lagarde à la tête du FMI n'était pas une bonne idée du fait de ses "casseroles" dans l'affaire Tapie.
"Le FMI a bien précisé qu'il aimerait un candidat sans casseroles. Or, Christine Lagarde en a une et une belle : c'est elle qui a ordonné l'arbitrage en faveur de Bernard Tapie et qui a coûté cher aux finances publiques alors qu'il n'y avait aucune nécessité de recourir à cet arbitrage", a affirmé sur Europe1 l'eurodéputée EELV et ancien juge d'instruction des dossiers Tapie.
La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) décidera dans les prochaines semaines d'ouvrir ou non une enquête visant la ministre de l'Economie pour son rôle dans le règlement du litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.
"Le FMI a bien précisé qu'il aimerait un candidat sans casseroles. Or, Christine Lagarde en a une et une belle : c'est elle qui a ordonné l'arbitrage en faveur de Bernard Tapie et qui a coûté cher aux finances publiques alors qu'il n'y avait aucune nécessité de recourir à cet arbitrage", a affirmé sur Europe1 l'eurodéputée EELV et ancien juge d'instruction des dossiers Tapie.
La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) décidera dans les prochaines semaines d'ouvrir ou non une enquête visant la ministre de l'Economie pour son rôle dans le règlement du litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.
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